Vendredi 12 Septembre_ Salon de la musique_ Porte de Versailles, Paris.

Vous avez remarqué ? A chaque date (ou presque) je dis «  pour le première fois…. » ou «  chose exceptionnelle… ». Juste pour vous faire remarquer l’incroyable diversité de la vie.

Il y a donc une grande première aujourd’hui. Et de taille. Nous faisons les balances les plus matinales de notre carrière. RDV 8h15 du matin sur place. Balance de 9H à 9H50. On a tous failli s’étrangler devant la feuille de route, et il a fallu quelques mails de confirmation pour qu’on puisse croire ce qu’on voyait. Comme la vie est injuste, seule la rythmique est convoquée (La rythmique : Basse-batterie, par extension chez nous : guitare, clavier et DJ. Bref tout ce qui est vraiment important.) Et, bien sur, l’équipe technique. C’est désormais officiel, on ne verra plus Nico d’Amato avant un bon bout de temps, il fait la comédie musicale Rabbi Jacob, et il est vachement mieux payé là-bas, rien de religieux la dedans. Nous retrouvons donc Xavier, et Croot qui fait sa rentrée BA.
Après une petite négociation pour accéder au parc en voiture (c’est toujours la même histoire : on nous dit pas de problème pour rentrer, vous dites que vous faites partie de Beat Assailant, ils vous laisseront rentrer. Et on y croit à chaque fois. Aujourd’hui ca ne rate pas, le type de la sécurité nous regarde de travers, appelle deux-trois gars avec son talkie, nous dit qu’il faut un pass «  On en a pas, on vient JUSTE d’arriver », un autre gars arrive avec un listing, forcément on est pas dessus, et puis à un moment, ca se débloque grâce à l’arrivée d’un responsable de poids ou à la lassitude du gardien. Ouais, j’exagère un peu, comme on devient vachement connus, ca nous arrive moins souvent.) Nous accédons à la scène. C’est la scène Ricard Live, la même qu’à la fête de la musique, mais en configuration plus petite. C’est une bonne nouvelle, ça va tracer. Installation et balances sans histoires. Les techniciens plateau sont sympas et efficaces. Heureusement, parce que se prendre la tête dès 9h du matin sur un plateau, ça aurait pas été marrant.

On fait un petit tour au salon de la musique ensuite. C’est vraiment le salon de l’instrument, la cible est plutôt amateur. On fait vite le tour. Certains en profitent pour aller voir des fabricants et discuter de sponsorship. Le but étant de se faire prêter du matos en échange de la visibilité des marques. Comme on joue beaucoup ca peut les intéresser. Mais comme on est pas des méga stars, ils peuvent aussi en avoir rien à foutre. Ceux qui connaissent le projet sont tout de suite emballés, mais les autres nous regardent avec méfiance en se disant «  voilà un crevard qui veut du matos gratos ». Ca fait chier, on a l’impression de mendier, alors qu’on a une vraie expertise du matos, de la scène et qu’on a vraiment un truc à échanger avec les fabricants…  En tout cas, il y a des touches, on vous dira qui. Chacun rentre chez soi, retour prévu sur place à 17h. Concert à 18h. On devient coutumiers du concert l’après midi.

Bizarrement, il n’y a personne, disons pas grand monde. Pourtant, la presse a fait un grand écho de l’évènement. Mais la scène est à l’extérieur du salon, un peu cachée sur le côté. Je ne sais pas si il fallait payer en plus de l’entrée pour accéder au festival, mais c’est un beau petit bide, il y a entre 100 et 200 personnes au max. Ca nous empêche pas de bien nous amuser. On joue un nouveau morceau, FIRE, pour la première fois.Faut se mouiller de temps en temps.

Excellente photo de Chris, postée sur le forum. Utilisée ici sans la permission de son auteur.

Le temps de plier et de se changer, on va  manger  au très bon catering Ricard, avec le même cuistot rigolo que la dernière fois. Aussi drôle que bon cuisinier. Petit hic, un techos fait  tomber mon synthé guitare et casse une note. Le coupable ne se dénonce même pas, le nul. C’est juste un coup de colle à mettre mais c’est chiant quand même, il va falloir le démonter, etc, etc… On rentre pas trop tard chez nous, il faut préparer les affaires pour demain.